Les mots du débat

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  • T
    • TAUX DE CHARGE

      Rapport de l'énergie effectivement fournie, durant un intervalle de temps déterminé, au produit de la puissance nominale en régime continu par cet intervalle de temps.

      Ce taux peut se calculer pour une unité de production thermique ou un ensemble d'unités. On peut calculer un taux net ou un taux brut se rapportant à l'énergie nette ou brute produite. 
Ce terme n'est pas spécifique à l'industrie nucléaire. Toutefois, il est utilisé dans les comparaisons nationales et internationales des performances des centrales des divers types. Dans cette acception, on dit aussi « facteur de charge » ou « coefficient de production ».

      TAUX DE COMBUSTION

      Rapport, habituellement exprimé en pourcentage, du nombre de noyaux atomiques d'un élément ou d'un ensemble d'éléments donnés qui disparaissent par combustion nucléaire au nombre de noyaux initiaux.

      Ce rapport, également nommé « taux de combustion de fission », est sensiblement proportionnel à la combustion massique.
Le terme « taux d'épuisement », moins précis, est aussi employé.

      TAUX DE DISPONIBILITE EN ENERGIE

      Rapport de l'énergie disponible, durant un intervalle de temps déterminé, au produit de la puissance nominale en régime continu par cet intervalle de temps.

      Ce taux peut se calculer pour une unité de production thermique ou un ensemble d'unités. On peut calculer un taux net ou un taux brut se rapportant à l'énergie nette ou brute produite. Le terme « taux de disponibilité en énergie » ne doit pas être confondu avec le terme « taux de disponibilité en temps » dont l'usage est déconseillé. Ce terme n'est pas spécifique à l'industrie nucléaire. Toutefois, il est utilisé dans les comparaisons nationales et internationales des performances des centrales des divers types. Le terme « coefficient de disponibilité en énergie » est à éviter.

      TAUX D’ACTUALISATION

      Le taux d'actualisation est utilisé pour escompter un flux futur et calculer sa valeur actuelle équivalente. Paramètre clé de la méthode d'actualisation des flux de trésorerie disponibles, il permet de calculer la valeur actuelle d'un actif en reflétant le niveau de risque des flux futurs qu'il génère.

      Il consiste à convertir une somme d'argent « future » en une somme d'argent « actuelle », selon la règle : 1 € dans un an est équivalent à 1 / (1+t) € aujourd'hui. De manière symétrique, 1 € aujourd'hui est équivalent à (1 +t) € dans un an.

      TENEUR ISOTOPIQUE

      Rapport du nombre des atomes d'un isotope donné d'un élément au nombre total des atomes de cet élément contenus dans une matière.

      La teneur isotopique est exprimée en pourcentage.

      TEST DE RESISTANCE

      Évaluation de la capacité de résistance d'une installation à des agressions externes plus importantes que celles qui ont été prises en compte dans l'analyse de sûreté.

      TOKAMAK

      Dispositif, utilisé dans les projets d’installation de fusion nucléaire, de confinement d'un plasma thermonucléaire par configuration magnétique toroïdale, qui combine l'action d'un champ magnétique principal créé par un ensemble de bobines en forme de tore axisymétrique à celle d'un champ secondaire créé par un courant électrique traversant le plasma.

      TONNE DE METAL LOURD (TML)

      Unité́ de masse pour les combustibles non irradiés. La masse ainsi exprimée représente la masse de matières radioactives constituant un combustible neuf (uranium ou uranium+plutonium ou thorium).

      TONNE DE METAL LOURD IRRADIE (TMLI)

      Unité de masse pour les combustibles usés. La masse ainsi exprimée représente la masse totale des matières radioactives constituant le combustible nucléaire usé (uranium, plutonium, actinides et produits de fission).

      TRAINS DE SAUVEGARDE

      Ensemble des équipements d’un circuit de sauvegarde.

      Le rôle des circuits de sauvegarde est de maîtriser les situations accidentelles et d’en limiter les conséquences. Les principaux circuits de sauvegarde sont :

      • le circuit d’injection de sécurité (RIS) qui permet d’injecter de l’eau borée dans le cœur du réacteur afin de stopper la réaction nucléaire et de maintenir le volume d’eau dans le circuit primaire en cas d’accident de perte de réfrigérant primaire ;
      • le circuit d’aspersion dans l’enceinte (EAS) qui, en cas d’accident conduisant à une augmentation significative de la pression dans le bâtiment du réacteur, permet de faire décroître cette pression et de préserver ainsi l’intégrité de l’enceinte de confinement. Ce circuit permet également de rabattre au sol les éléments radioactifs sous forme d’aérosols éventuellement relâchés dans cette enceinte ;
      • le circuit d’alimentation de secours en eau des générateurs de vapeur (ASG) qui permet de maintenir le niveau d’eau dans la partie secondaire des générateurs de vapeur et donc de refroidir l’eau du circuit primaire en cas d’indisponibilité du circuit normal d’alimentation en eau des générateurs de vapeur.

      Les systèmes de sauvegarde des réacteurs et leurs systèmes supports sont organisés selon une architecture en trains de sauvegarde. L’EPR2 dispose de trois trains indépendants (soit 3×100 %, ce qui signifie qu’un seul train suffit pour assurer la fonction de sûreté), alors que l’EPR est équipé de quatre trains.

      TRANCHE NUCLEAIRE

      Unité de production électrique comportant une chaudière nucléaire et un groupe turbo-alternateur.

      Une tranche nucléaire se caractérise par le type de son réacteur et la puissance de son groupe turbo-alternateur. Une centrale est souvent constituée de deux ou quatre tranches.

      TRANSMUTATION

      Transformation d'un nucléide en un autre par réaction nucléaire provoquée ou spontanée.

      Dans le cas de la gestion des déchets radioactifs, la transmutation est envisagée pour transformer un nucléide à période longue en un nucléide à période plus courte ou en un nucléide stable.
Le terme « incinération » est impropre en ce sens.


      Elle peut être réalisée en réacteur ou dans un accélérateur de particules.

      TYPOLOGIE DES RISQUES ET CATASTROPHES

      Il existe plusieurs typologies des risques. On distingue classiquement les risques liés à l'action de l'homme (risques anthro­piques) et les risques naturels (liés à un aléa naturel). Cette subdivision classique est cependant remise en cause, essentiellement du fait de la prédominance des risques combinés, liés à plusieurs phénomènes naturels et anthropiques.