Débat mobile Ambérieu-en-Bugey

Les membres de l’équipe du débat, étaient présent·es toute la journée du mercredi 30 avril pour recueillir les avis des passant·es près de la gare d’Ambérieu-en-Bugey.

Au fil des arrivées et des départs, plusieurs voyageur·euses se sont arrêté·es pour s’informer et échanger autour du projet d’EPR2, tout comme les visiteurs de la maison France service et du centre social proches.

Cela a permis de recueillir les contributions d’environ 80 personnes tout au long de la journée.

Le lieu a également permis d'entendre les voix de cheminot·es, qui ont soulevé des questions logistiques concernant l’usage des voies ferrées pour le transport de matériel et de personnel lié au chantier.

La mobilité est restée un sujet central, en lien notamment avec le manque de transports en commun vers le Parc Industriel de la Plaine de l’Ain (PIPA), voisin de la centrale actuelle et du projet.

Plusieurs thématiques ont cependant été abordées, en voici quelques principales :

Des participant·es ont aussi envisagé le projet comme un levier de développement local, évoquant la valorisation immobilière ou le dynamisme économique lié à la création d’emplois. Toutefois, ces atouts s’accompagnaient d’inquiétudes : comment accueillir les nouvel·les arrivant·es, avec la question des logements, des transports et la mobilité ou du maintien d’une qualité de vie ?

La méconnaissance du fonctionnement du Plan Particulier d’Intervention (PPI), des modalités d’accès aux pastilles d’iode ou même des grandes lignes du projet est revenue à de nombreuses reprises.

Certain·es citoyen·nes défendent la production d’énergie nucléaire comme un outil stratégique pour assurer l’indépendance énergétique de la France, notamment dans un contexte international tendu. D’autres, au contraire, s’interrogent sur la dépendance à l’approvisionnement en uranium et sur le coût réel pour les contribuables, en lien avec la hausse des factures d’électricité malgré le caractère public d’EDF.

Plusieurs travailleur·euses du secteur, ou proches de celui-ci, témoignent d’une grande confiance envers EDF et les dispositifs de sûreté existants. À l’inverse, d’autres participant·es s’inquiètent de la transparence de la filière et évoquent des risques ; comme les risques sismiques susceptibles de toucher la région.

En résumé, cette journée sous le soleil a mis en lumière une nouvelle fois la diversité des points de vue sur le projet EPR2.