Lancement du débat public

Le jeudi 20 avril, le débat public sur l’eau potable en Ile-de-France s’est ouvert. Plus de 150 personnes ont participé à cette soirée qui a permis aux représentants des autorités organisatrices et des opérateurs de l’eau d’exprimer leur perception du projet mais aussi aux habitants de Choisy-le-Roi, de Puteaux, Montfermeil, Torcy et d’ailleurs de faire part de leurs interrogations.

18h - 20h

Péniche Loceynius Quai de Bercy Paris

En bref

Pendant les deux heures d’échanges qui ont eu lieu après l’introduction de la CNDP et du débat public mais aussi suite aux présentations du projet réalisées par le SEDIF et RTE (Maîtres d’Ouvrage du projet), la salle a pris la parole pour souligner les contradictions entre le projet et les objectifs de préservation et de restauration de l’eau et des milieux aquatiques fixés par la réglementation européenne et française sur l’eau. 

D’autres personnes ont souhaité savoir pourquoi le SEDIF avait mis en place une procédure d’appel d’offres sur le projet avant de saisir la CNDP. Les acteurs du secteur de l’eau présents ont tour à tour pris la parole pour évoquer le refus de la préfecture d’autoriser le projet pilote du SEDIF envisagé à Arvigny (77)le respect de l’ensemble des normes de production et de distribution d’eau potable, les risques écologiques liés à un captage supplémentaire et au rejet des concentrats dans la Seine dans un contexte de changement climatique, l’augmentation du prix de l’eau pour l’usager et la gestion partagée de l’eau sur l’ensemble du territoire francilien. Certains demandent un dialogue entre opérateurs pour qu’aucun ne puisse « imposer aux autres un système » tandis que d’autres soulignent l’enjeu pour « les petites communes qui n’ont pas les moyens et qui pourtant sont soumises aux mêmes pollutions ». 

Les questions des participants et notamment des usagers ont porté sur la maintenance des équipements proposés par le projet (calendrier et méthode), la maîtrise de la technologie, les données présentées dans le document du SEDIF jugées « orientées voire contradictoires ». Enfin, une personne dans la salle propose d’adopter une mode de consommation sain et demande au élus présents dans la salle d’instaurer dans la restauration collective des plats issus de l'agriculture biologique : « il y a une responsabilité politique directe des élus au niveau de l'Ile-de-France pour améliorer la qualité de l'eau qu'il faut après nettoyer ».

Le verbatim des échanges

Le débrief en vidéo

Les intervenants

  • Publié le 07/04/2023
  • Date de dernière mise à jour : 16/05/2023