Pourquoi un débat public ?

La CNDP a décidé d'organiser un débat public pour ce projet porté par le SEDIF et RTE, compte tenu de l'importance des enjeux socio-économiques et de santé publique liés à l’amélioration de la qualité de l’eau potable. Elle a également jugé nécessaire d'impliquer tous les acteurs de la préservation de la ressource en eau.

Qu’est-ce qu’un débat public ?

Un débat public doit permettre d’échanger non seulement sur les caractéristiques et les impacts d’un projet, mais aussi sur sa pertinence et son opportunité. Il s’agira en fin de compte de dire si oui ou non le projet doit être réalisé et, si oui, comment.

Participer au débat public est un droit garanti à toutes et tous : que vous soyez novice, sensibilisé.e ou expert.e de la question posée, vous êtes légitime et bienvenu.e à y prendre part.

Le débat public doit permettre à chacune  et chacun d’avoir accès à une information complète et pertinente (principe de transparence) pour permettre une participation effective. Par ailleurs, la valeur de la parole des intervenant.e.s est indépendante de leur statut (principe d’équivalence).

Les principes du débat public

  • L’indépendance et la neutralité de la CPDP : la commission anime le débat, en toute indépendance du maître d’ouvrage et des intérêts politiques, administratifs et économiques liés au projet. Elle ne se prononce pas sur le fond du projet mais relate de manière exhaustive et factuelle les contributions formulées au cours des débats. Elle rapporte les points de consensus et de dissensus, elle signale les points d’alerte ou de rupture possibles. Aucune question n’est écartée, aucune censure n’est exercée sur les avis qui sont exprimés dès lors qu’ils respectent la charte de modération de la CNDP.
     
  • La transparence : une information complète est mise à disposition du public. La transparence s’applique aux maîtres d’ouvrages comme aux participant.e.s qui doivent se présenter pour prendre la parole lors des rencontres publiques ou sur internet : sauf exception sollicitée auprès de la commission pour favoriser la liberté d’expression, aucune contribution n’est anonyme et toutes sont publiques c’est à dire consultables par tous.
     
  • L'inclusion : tous les publics doivent pouvoir exercer leur droit à être informés et à participer. La CNDP tient compte des différences de situation et veille à ce que les personnes les plus éloignées de la décision puissent participer. Au-delà de la diversité des outils d’information et de participation, elle veille à ce que les méthodes participatives soient adaptées et inclusives afin de ne pas reproduire les barrières existantes dans l’accès aux enceintes de décision.
     
  • L’équivalence ou égalité de traitement : les avis sont exprimés librement, dans le respect mutuel, et chacun a le même droit à la parole quel que soit son statut social ou institutionnel.
     
  • L’argumentation : les participant.e.s doivent argumenter leur point de vue à l’aide d’idées ou d’exemples tirés de leur expérience ou de leurs connaissances et ne pas se contenter d’affirmations sans les justifier. Le débat public peut être vigoureux et passionné, mais il doit rester dans les limites de la courtoisie et de la non-violence.
  • Publié le 21/03/2023
  • Date de dernière mise à jour : 10/10/2023