Retour sur la journée participative du 12 février

Près de 50 personnes ont participé à la visite guidée du site sur lequel seraient potentiellement construits les réacteurs nucléaires. Ce fut l’occasion pour les participantes et participants
 d’observer l’emprise foncière du projet, son lien avec le Rhône et de prendre en compte sa place sur le territoire.

EDF et RTE, les porteurs du projet, ont expliqué l’impact territorial de leur projet, avec en particulier la question de la construction de 2 ou 4 tours de refroidissement et des raccordements électriques par RTE. 

Anne Clemens, Hervé Capra et Sara Pujalon, de la Zone Atelier Bassin du Rhône (ZABR, réseau de laboratoires scientifiques menant des recherches pluridisciplinaires sur le fleuve et les sociétés riveraines), ont apporté des explications concernant le Rhône, ses variations de débit et sa biodiversité.

Ces éclairages ont été complétés par le regard de Jules Ramona, Ingénieur archéologue à la Direction régionale des affaires culturelles (DRAC) Ain-Isère, sur les démarches patrimoniales de pré-recherche archéologique et de restauration menées par la DRAC sur le terrain appartenant à EDF.

La visite guidée a amené de nombreuses réflexions et interrogations de la part des publics :

• Quelle prise en compte du débit du Rhône et de ses variabilités lors des périodes de sécheresse ? Quel impact du réchauffement de l’eau ?
• Quelle emprise foncière pour l’installation et le déploiement du réseau électrique ?
• Quid de la qualité du sol initial et des espaces en partie de carrière ?
• Le projet peut-il être interrompu en cas de découvertes archéologiques ?
• Que se passe-t-il pour ces terrains si le projet ne se fait pas ?
• Quel débit d’eau prélevé pour le fonctionnement des réacteurs nucléaires ?
•  Quid des commandes industrielles passées par EDF à Framatome ?

Plusieurs personnes ont également interpellé les porteurs du projet sur la question foncière, soulignant qu’une partie des terrains nécessaires n’avait pas encore été acquise par EDF.
 
 Des besoins d’informations complémentaires ont également été exprimés, sur :

• L’enfouissement des câbles
• Les risques liés aux crues
• Le rôle et l’impact du projet sur le Rhône, ainsi que les conséquences du chantier.

Autant de sujets approfondis lors de la réunion publique du soir.

Près de 300 personnes en présentiel et 140 en visioconférence ont assisté à la réunion du 12 février à Loyettes.

Étape 1 : Les post-its

Les participant·es ont posé leurs questions selon 4 grandes thématiques :

1. Impacts socio-économiques
2. Impacts environnementaux
3. Projets/ Alternatives et opportunité
4. Autres thématiques

Etape 2 : les interventions

EDF et RTE ont pris le temps d’expliciter la présentation de leur projet :

• Un projet d’EPR2 ici : pourquoi ?
• Que représente le projet d’EPR2 ?
• Quelle insertion et impacts du projet sur le territoire ?

Etape 3 : les questions

De nombreuses questions ont été posées, sur :

• L’opportunité du projet
• La qualification de  « territoire candidat »
• Les retours d’expérience de Flamanville
• La situation géographique
• L’artificialisation des sols
• Le bilan carbone
• La place des entreprises locales 
• L’impact de l’apport de population lors du chantier (logement, déplacements, services…)
• Les prélèvements et rejets dans le Rhône
• Les effets cumulés avec l’actuelle centrale
• La gestion des déchets
• La sûreté et la sécurisation du site

Etape 4 : les actrices et acteurs

Enfin, afin de répondre au souhait de laisser la parole aux actrices et acteurs, 2 représentant·es d’association ont donné leur avis sur le projet :

• Cecile Blatrix, présidente de FNE (France Nature Environnement) Auverge-Rhône-Alpes
• Thierry Caillon, président de la SFEN (Société Française d’Energie Nucléaire) Rhône Ain Loire

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