Le projet en bref

L’État et RTE souhaitent que les publics éclairent leur décision, par des avis argumentés, quant au lancement et aux caractéristiques d’un appel d’offres concernant un projet d'un parc éolien en mer en Nouvelle-Aquitaine, et de l'opportunité d'un éventuel deuxième parc.

Quel est le projet éolien en mer en question ?


Afin d’atteindre son objectif de 40 % d’énergies renouvelables dans la production électrique à l’horizon 2030, l’État français prévoit l’attribution d’un projet de parc éolien en mer posé d’une puissance comprise entre 0,5 et 1 GW sur la façade Sud-Atlantique d’ici 2022. Il souhaite également envisager dès à présent la construction d’un second parc, d’une puissance pouvant aller jusqu’à 1 GW. Le raccordement de ces deux parcs pourrait être mutualisé, sous condition d'être ainsi planifié.


 

Zone proposée par l’Etat et zone potentielle d’implantation, quelles différences ?


L’État propose de situer le projet dans une zone de 743km² au large de l’île d’Oléron (la zone faisait anciennement 300 km² et a été élargie en cours de débat, un parc de 1 GW couvre une zone d’environ 120 km²), c’est la zone d'étude pour le débat, que vous pouvez voir dans la carte ci-contre.

Cependant, il est possible de sortir de ce cadre pour étendre nos recherches tout le long de la Charente-Maritime. Elle peut techniquement accueillir des parcs éoliens posés comme flottants et peut permettre de proposer à l’État des zones favorables de moindre impact (hors parc naturel marin, hors zone de pêche…) selon les critères retenus par les publics. C’est la zone potentielle d’implantation au sein de laquelle se situe la zone proposée par l’Etat.
 

Combien ça coûterait ?

Les sept premiers projets de parcs éoliens en mer français de 500 MW coûtent entre 1,4 et 2,2 milliards d’euros par parc hors raccordement, sur tout leur cycle de vie (y compris le démantèlement).

Selon une étude prospective de l’ADEME, la filière éolienne en mer a un potentiel important de réduction des coûts à horizon 2030, de l’ordre de moins 60 %. Ces réductions sont dues :

  • aux évolutions techniques : la taille et la puissance des éoliennes augmentent, ainsi que le potentiel de progrès sur les opérations d’installation des éoliennes (estimé à 6,5%. )
  • à la visibilité donnée par la planification : un effet de volume permet un fort investissement industriel et une baisse des coûts.

Ces coûts dépendent notamment de la ressource en vent, de la distance entre le parc et la côte, de la nature et la profondeur des fonds marins, ainsi que des choix technologiques.

Ils sont supportés par le développeur éolien choisi par l’État à l’issue de la procédure d’appel d’offres.

 

Quelles sont les questions posées au public ?

Le projet de parcs éoliens est porté par le Ministère de la Transition écologique et le Ministère de la Mer.
Le débat public intervient à un stade très précoce du projet, alors que ses caractéristiques et son emplacement ne sont pas encore définis.

C’est à ce moment que les questions, avis et propositions du public sont les plus à même de nourrir le projet. Les porteurs du projet souhaitent l’éclairage du public sur deux questions :

  • Quelle devrait être la puissance du premier parc éolien posé, dans une fourchette comprise entre 0,5 et 1 GW ? Quelle serait la zone préférentielle pour construire ce parc au sein de la zone d’étude de 743 km²  (anciennement 300 km²) présentée au débat ? Au sein de la zone d’étude pour le raccordement, quel serait le corridor préférentiel associé pour le raccordement maritime et terrestre au réseau de transport d’électricité ?
  • Pourrait-on réaliser un deuxième parc éolien posé d’une puissance pouvant aller jusqu’à 1 GW ? À l’intérieur ou en limite extérieure proche de la zone d’étude pour le premier parc, quelle serait la zone préférentielle pour construire ce deuxième parc éolien posé, dont le raccordement pourrait être mutualisé avec le premier ?

A ces questions, la commission rajoute la question de l’opportunité du projet

  • Si le projet ne peut ou ne doit pas se faire dans la zone proposée par les porteurs des projets, quelles sont les alternatives hors de cette zone dans l'Atlantique-Sud, quels critères prioriser et à quelles conditions ?
  • Si le projet ne doit pas se faire en Atlantique-Sud, quelles alternatives proposer concernant les objectifs de l’Etat vis à vis du mix énergétique français et des besoins énergétiques futurs de la région ?

 

Vidéo de présentation du projet par le maître d'ouvrage

Le dossier de présentation du projet

Consultez le dossier de présentation élaboré par le Ministère de la Transition Ecologique et Solidaire ainsi que RTE, maîtres d’ouvrage

Les fiches thématiques

Consultez les fiches thématiques qui permettent d'approfondir certains sujets :

En savoir plus

Les études du maître d'ouvrage

  • Publié le 21/07/2021
  • Date de dernière mise à jour : 15/04/2022