La protection d’un environnement remarquable et sensible (biodiversité terrestre et marine, ressources en eau, sols, zones humides, etc.) est un enjeu dans la mise en œuvre de la vocation.

Les projets doivent limiter leur impact sur les milieux, conformément au code de l’environnement et aux principes Éviter-Réduire-Compenser (ERC). En termes de consommation d’espaces, la loi Zéro Artificialisation Nette (ZAN) impose de limiter l’impact des nouveaux projets sur les espaces naturels, agricoles et forestiers. 

Certains projets industriels en sont cependant exemptés. La consommation d’espace associée à l’urbanisation croissante (logements, activités, dont la logistique) exerce une pression forte, tout en réduisant les possibilités de compensation des impacts des nouveaux projets. 

L’eau est un enjeu important, notamment du fait des besoins pour l’électrolyse ou pour le refroidissement, mais aussi vis-à-vis de l’usage de l’eau de mer (volumes, additifs, températures de rejet) et du traitement des eaux usées industrielles. Enfin, des enjeux paysagers sont posés par les nouveaux projets, dont la ligne THT. 

Une étude sur les effets cumulés sur l'environnement de l’ensemble des projets industriels et d'infrastructure est en cours et sera versée au débat en juin (voir le dossier du débat – partie élaborée par l’État, section 5.4 page 104 et section 5.6, page 108).

  • Publié le
  • Date de dernière mise à jour : 07/04/2025